57ème édition du Tour de Bretagne, l'analyse de Damien Martin

Il avait officié au cours des 3 dernières éditions comme consultant sur le direct streaming du Tour de Bretagne, il sera désormais au micro sur la ligne d’arrivée. Damien Martin, speaker officiel du Tour de Bretagne, prédit un menu copieux pour la 57ème édition de l’épreuve. Retrouvez ci-dessous l’analyse savoureuse du natif de Janzé.  

Comme l’an passé, c’est le Nord-Finistère qui servira de mise en bouche ce jeudi 25 avril et permettra de se familiariser avec un peloton de 150 coureurs, venus des quatre coins du monde. Une première étape tracée intégralement en Pays d’Iroise, mettant d’entrée en valeur les charmes de notre région, avec une arrivée féérique devant la pointe Saint-Mathieu à Plougonvelin. Ce premier acte sera aussi le plus court, comportant moins de 150 kilomètres. Si sa difficulté ne se situera pas sur le plan du dénivelé, la deuxième partie en bord de mer pourrait néanmoins en surprendre plus d’un ! 7 petits kilomètres séparent Locmaria-Plouzané, la ville « Grand Départ », de l’arrivée. Mais c’est un bien plus long périple qui attend les coureurs sur les routes d’entrainement du champion de France Valentin Madouas. Attention à ne pas s’égarer à l’autre bout du Monde…

Changement de décor dès le lendemain puisque le peloton retrouve l’intérieur des terres bretonnes à l’occasion, cette fois, de l’étape la plus longue de la semaine. 206 kilomètres dès le deuxième jour, c’est inédit dans l’ère moderne de l’épreuve. Entre les départements du Finistère et du Morbihan, se trouvent les incontournables Monts d’Arrée pour le hors d’oeuvre. Puis le plat s’annonce gargantuesque du côté de Pontivy, avec une difficulté de trois kilomètres que les coureurs devront gravir à cinq reprises ! Après 200 kilomètres de course, nul doute que nous assisterons à la première grande explication entre gros bras du peloton. Vendredi soir, nous aurons un aperçu beaucoup plus précis des forces en présence.

Le week-end parait équilibré et pourrait convenir à différents profils de coureurs. La traditionnelle incursion en Loire-Atlantique, en référence à la Bretagne historique, se déroulera le samedi à travers les marais salants avant un final explosif au pied des remparts de Guérande. Les puncheurs auront-ils le dernier mot ? A moins que les baroudeurs ne se servent de Cadoudal pour prendre un coup d’avance, avant de résister dans les zones exposées au vent propres aux marais. La 4e étape, dessinée entre Le Croisic et La Gacilly, incite à flâner et appelle aux vacances mais assurément, les coureurs ne seront pas là pour faire du tourisme. Le littoral définitivement mis de côté, le peloton remontera vers le Nord pour rejoindre le pays gacilien et sa montée pavée, en plein coeur d’un village de caractère… et d’artistes. Il faudra être sacrément inspiré pour imiter un certain Eddy Merckx, vainqueur à La Gacilly il y a 58 ans.

Gare à la décompression du dimanche soir, il reste trois jours et tout reste à faire au classement général. Comme un lundi matin, les coureurs repartiront bon pied bon oeil pour une longue journée ceci dit. 203 kilomètres pour rejoindre l’Ille-et-Vilaine et la cité de Saint-Méen-le-Grand, au patrimoine cycliste incontournable. Une étape probablement promise aux sprinteurs, à moins que la fatigue n’en décide autrement. En effet, ce cinquième acte s’annonce usant, à travers la forêt de Paimpont, la Vallée Verte, et un circuit final technique qui pourrait favoriser une échappée de baroudeurs. Une seule certitude, un champion l’emportera au pays des Bobet.

La fatigue définitivement installée dans les organismes, l’avant-dernière étape disputée mardi prochain, dernier jour du mois d’avril, n’aura rien d’une sinécure. De Saint-Onen-la-Chapelle à Louvigné-du-Désert, il faudra puiser dans ses ressources pour affronter un parcours format montagnes russes. Un petit Liège-Bastogne-Liège en somme ! L’enchainement des difficultés s’annonce décisif avant de rejoindre Louvigné, porte d’entrée de la Bretagne, située au carrefour de trois régions. Ajoutons à cela la longueur de l’étape, se rapprochant à nouveau des 200 kilomètres. A vingt-quatre heures de l’arrivée, un coureur sera-t-il parvenu à prendre une option sur la victoire finale ?

Pas si sûr. Parce que mercredi 1er mai, c’est jour de grand final dans les rues de Dinan. Et l’histoire est là pour en témoigner, cela s’est souvent joué pour une poignée de secondes dans cette dernière et mythique montée pavée, sous les encouragements de milliers de passionnés. Un haut-lieu du cyclisme breton et un classique en guise de conclusion : Le Hinglé – Dinan. Sur des routes qui inspiraient Christophe Fossani enfant, tout heureux aujourd’hui de les faire partager à la planète cyclisme. C’est en quelque sorte « fromage et dessert » à la fois. Avant un feu d’artifice qui s’annonce spectaculaire. La fin d’un périple breton de 1260 kilomètres d’émotions, de passion. Bon festin !te 57e édition

Comme l’an passé, c’est le Nord-Finistère qui servira de mise en bouche ce jeudi 25 avril et permettra de se familiariser avec un peloton de 150 coureurs, venus des quatre coins du monde. Une première étape tracée intégralement en Pays d’Iroise, mettant d’entrée en valeur les charmes de notre région, avec une arrivée féérique devant la pointe Saint-Mathieu à Plougonvelin. Ce premier acte sera aussi le plus court, comportant moins de 150 kilomètres. Si sa difficulté ne se situera sur le plan du dénivelé, la deuxième partie en bord de mer pourrait néanmoins en surprendre plus d’un ! 7 petits kilomètres séparent Locmaria-Plouzané, la ville « Grand Départ », de l’arrivée. Mais c’est un bien plus long périple qui attend les coureurs sur les routes d’entrainement du champion de France Valentin Madouas. Attention à ne pas s’égarer à l’autre bout du Monde…

Changement de décor dès le lendemain puisque le peloton retrouve l’intérieur des terres bretonnes à l’occasion, cette fois, de l’étape la plus longue de la semaine. 206 kilomètres dès le deuxième jour, c’est inédit dans l’ère moderne de l’épreuve. Entre les départements du Finistère et du Morbihan, se trouvent les incontournables Monts d’Arrée pour le hors d’oeuvre. Puis le plat s’annonce gargantuesque du côté de Pontivy, avec une difficulté de trois kilomètres que les coureurs devront gravir à cinq reprises ! Après 200 kilomètres de course, nul doute que nous assisterons à la première grande explication entre gros bras du peloton. Vendredi soir, nous aurons un aperçu beaucoup plus précis des forces en présence.

Le week-end parait équilibré et pourrait convenir à différents profils de coureurs. La traditionnelle incursion en Loire-Atlantique, en référence à la Bretagne historique, se déroulera le samedi à travers les marais salants avant un final explosif au pied des remparts de Guérande. Les puncheurs auront-ils le dernier mot ? A moins que les baroudeurs ne se servent de Cadoudal pour prendre un coup d’avance, avant de résister dans les zones exposées au vent propres aux marais. La 4e étape, dessinée entre Le Croisic et La Gacilly, incite à flâner et appelle aux vacances mais assurément, les coureurs ne seront pas là pour faire du tourisme. Le littoral définitivement mis de côté, le peloton remontera vers le Nord pour rejoindre le pays gacilien et sa montée pavée, en plein coeur d’un village de caractère… et d’artistes. Il faudra être sacrément inspiré pour imiter un certain Eddy Merckx, vainqueur à La Gacilly il y a 58 ans.

Gare à la décompression du dimanche soir, il reste trois jours et tout reste à faire au classement général. Comme un lundi matin, les coureurs repartiront bon pied bon oeil pour une longue journée ceci dit. 203 kilomètres pour rejoindre l’Ille-et-Vilaine et la cité de Saint-Méen-le-Grand, au patrimoine cycliste incontournable. Une étape probablement promise aux sprinteurs, à moins que la fatigue n’en décide autrement. En effet, ce cinquième acte s’annonce usant, à travers la forêt de Paimpont, la Vallée Verte, et un circuit final technique qui pourrait favoriser une échappée de baroudeurs. Une seule certitude, un champion l’emportera au pays des Bobet.

La fatigue définitivement installée dans les organismes, l’avant-dernière étape disputée mardi prochain, dernier jour du mois d’avril, n’aura rien d’une sinécure. De Saint-Onen-la-Chapelle à Louvigné-du-Désert, il faudra puiser dans ses ressources pour affronter un parcours format montagnes russes. Un petit Liège-Bastogne-Liège en somme ! L’enchainement des difficultés s’annonce décisif avant de rejoindre Louvigné-du-Désert, porte d’entrée de la Bretagne, située au carrefour de trois régions. Ajoutons à cela la longueur de l’étape, se rapprochant à nouveau des 200 kilomètres. A vingt-quatre heures de l’arrivée, un coureur sera-t-il parvenu à prendre une option sur la victoire finale ?

Pas si sûr. Parce que mercredi 1er mai, c’est jour de grand final dans les rues de Dinan. Et l’histoire est là pour en témoigner, cela s’est souvent joué pour une poignée de secondes dans cette dernière et mythique montée pavée, sous les encouragements de milliers de passionnés. Un haut-lieu du cyclisme breton et un classique en guise de conclusion : Le Hinglé – Dinan. Sur des routes qui inspiraient Christophe Fossani enfant, tout heureux aujourd’hui de les faire partager à la planète cyclisme. C’est en quelque sorte « fromage et dessert » à la fois. Avant un feu d’artifice qui s’annonce spectaculaire. La fin d’un périple breton de 1260 kilomètres d’émotions, de passion. Bon festin !